Jim Stewart, cofondateur de Stax Records, est décédé

C’est par un post sur les comptes officiels de la société de production Stax Records que la mort de Jim Stewart a été annoncée. Ce dernier est décédé à 92 ans, entouré de sa famille. We are deeply saddened to announce the death of Stax Records...

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C’est par un post sur les comptes officiels de la société de production Stax Records que la mort de Jim Stewart a été annoncée. Ce dernier est décédé à 92 ans, entouré de sa famille.

Originaire de Middleton, dans le Tennessee, ce jeune commis de banque, qui joue occasionnellement du violon, rejoint un groupe de country local avant de décider de lancer son propre label de musique. Il fonde Satellite Records, dans lequel il convainc sa sœur d’investir : Jim Stewart et Estelle Axton donneront ainsi naissance à ce qui sera plus tard rebaptisé Stax Records. 

Otis Redding et Carla Thomas sont de l’aventure

Leur maison de disques, située à Memphis, contribuera à l’émergence de grands noms du RnB des années 1960, d’Otis Redding à William Bell, en passant par Isaac Hayes ou Carla Thomas. Jim Stewart, outre la direction du label, sera également aux manettes de certains albums d’Otis Redding, comme The Soul Album sorti en 1966, ou Hold On I’m Coming de Sam & Dave, la même année.

Les années soixante s’illustrent par une succession de difficultés qui lui font prendre de la distance avec son activité : sa séparation avec la maison de production Atlantic lui fait perdre une partie de son catalogue, Otis Redding décède dans un accident d’avion en 1967 et 1968 marque l’assassinat de Martin Luther King. Il cesse son partenariat avec sa sœur la même année et relance Stax avec d’autres investisseurs, dont Al Bell, avant de quitter définitivement la société, qui fait faillite quelques mois après son départ, en 1975.

Le “son de Memphis”

En 2002, Jim Stewart est intronisé au Rock and Roll Hall of Fame. Comme le précise la suite du communiqué diffusé sur le compte Twitter de Stax Records, “Si son impact sur la musique soul est incommensurable, le ‘Memphis Sound‘ qu’il a encouragé dans les années 1960 et 1970 en tant que directeur artistique avisé et producteur visionnaire peut encore être entendu et ressenti dans la musique d’aujourd’hui”.