La vitamine D est recommandée aux enfants mais gare aux excès

SANTÉ - Attention à ne pas abuser des bonnes choses. L’Agence du médicament (ANSM) a alerté ce mercredi 27 janvier contre “le risque de surdosage associé à l’administration de compléments alimentaires à base de vitamine D chez des enfants”...

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Les compléments alimentaires à base de vitamine D administrés aux enfants peuvent provoquer un surdosage, met en garde l'Agence du médicament.

SANTÉ - Attention à ne pas abuser des bonnes choses. L’Agence du médicament (ANSM) a alerté ce mercredi 27 janvier contre “le risque de surdosage associé à l’administration de compléments alimentaires à base de vitamine D chez des enfants” et elle recommande plutôt de privilégier les médicaments en gouttes.

“Des cas de surdosage à la vitamine D ont récemment été rapportés chez de jeunes enfants suite à la prise de compléments alimentaires enrichis en vitamine D”, nécessitant parfois “des hospitalisations chez des nourrissons auparavant en bonne santé”, prévient l’Agence nationale de sécurité du médicament dans un communiqué. 

Ces cas se manifestent par une hypercalcémie (taux excessif de calcium dans le sang) qui peut avoir des conséquences graves, telles qu’une atteinte rénale due au dépôt de calcium dans le rein, souligne-t-elle. Au-delà de l’hypercalcémie, l’excès d’apport en vitamine D peut causer d’autres troubles tels que des maux de tête, des nausées, des vomissements, une perte de poids ou encore une fatigue intense, précise de son côté l’Agence de sécurité sanitaire des aliments (Anses) sur son site Internet.

Prévenir le risque

“Pour prévenir ce risque”, l’autorité sanitaire demande “aux professionnels de santé et aux parents de privilégier les médicaments” (Adrigyl, Deltius ou ZymaD) “par rapport aux compléments alimentaires”, de “contrôler les doses administrées” en vérifiant le nombre de gouttes avalées, et de “ne pas multiplier les produits contenant de la vitamine D”.

Les compléments alimentaires, parfois préférés en raison des conservateurs ou huiles essentielles que les médicaments peuvent contenir, peuvent présenter des dosages en vitamine D particulièrement élevés (jusqu’à 10.000 unités internationales - ou UI - par goutte) et le “niveau d’exigence” concernant leurs ingrédients et leur fabrication est moindre que pour des médicaments.

Recommandée jusqu’à 18 ans

La supplémentation en vitamine D est recommandée en France “dès les premiers jours de vie” et “pendant toute la phase de croissance et de minéralisation osseuse, c’est-à-dire jusqu’à 18 ans”, afin de prévenir le rachitisme, rappelle l’ANSM.

Pour les adultes, l’exposition au soleil entre 15 à 20 minutes suffit à générer un apport journalier suffisant en vitamine D. Mais “le soleil d’hiver est inefficace, entre octobre et avril, au-dessus de la Loire. Pour bien synthétiser la vitamine, il faut aller sur la latitude Malte à cette époque de l’année”, nous expliquait la docteure Brigitte Houssin dans un précédent article.

Une mise à jour des recommandations nationales concernant les doses de vitamine D destinées aux enfants est actuellement en cours. Celles-ci s’aligneront sur les recommandations européennes, à savoir 400 UI par jour de 0 à 18 ans chez l’enfant en bonne santé sans facteur de risque, et 800 UI par jour de 0 à 18 ans chez l’enfant présentant un facteur de risque, ajoute l’agence sanitaire. 

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