Macron de retour à Paris: les trois chantiers de la rentrée

POLITIQUE - C’est une rentrée chargée qui attend le président. Après des vacances studieuses au fort de Brégançon au cours desquelles il a investi les réseaux sociaux pour sensibiliser les jeunes à la vaccination ou géré la crise afghane, Emmanuel...

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Emmanuel Macron est de retour à Paris après des vacances studieuses au fort de Brégançon (Var).

POLITIQUE - C’est une rentrée chargée qui attend le président. Après des vacances studieuses au fort de Brégançon au cours desquelles il a investi les réseaux sociaux pour sensibiliser les jeunes à la vaccination ou géré la crise afghane, Emmanuel Macron est de retour à Paris pour la dernière rentrée de son quinquennat.

Mercredi 25 août, il présidera un conseil de Défense et le 1er conseil des ministres de la rentrée. La semaine sera chargée sur le plan international. Mardi 24 août, il participera à une visioconférence du G7 sur la situation en Afghanistan et s’envolera pour l’Irak le week-end prochain. Jeudi 26, il sera à Dublin, en Irlande, l’un des derniers pays de l’Union européenne qu’il n’a pas visités et rencontrera son homologue, le président Michael Higgins. Il y sera question de la crise sanitaire, de la mise en œuvre du plan de relance européen, de la taxation des entreprises et de la situation en Afghanistan.

Irlande, Irak et G7 pour évoquer l’Afghanistan

La crise afghane devrait continuer à l’occuper pendant de longs mois alors qu’il a mis l’accent lors de son allocution du 16 août sur sa volonté de “nous protéger contre des flux migratoires irréguliers vers l’Europe”, ce qui lui a valu de nombreuses critiques venues de la gauche. Les rendez-vous internationaux ont notamment pour but de “répartir un effort organisé et juste” auquel “la France prendra toute sa part”.

La crise sanitaire “n’est pas derrière nous”, a-t-il prévenu en préambule du conseil de défense sanitaire du 11 août, alors que les hôpitaux des Antilles sont confrontés à des débordements et que plusieurs régions du sud de la France ont déclenché les plans blancs dans leurs hôpitaux. Avec l’objectif de 50 millions de primo-vaccinés fin août, il lui faudra continuer à gérer la France en temps de Covid et convenir de ce que deviendra le pass sanitaire alors que les manifestations contre ne semblent pas s’arrêter. 

La crise sanitaire et l’avenir du pass

La loi votée en juillet a prorogé l’état d’urgence sanitaire et a acté la mise en place du pass sanitaire jusqu’au 15 novembre. Ces deux mesures seront-elles reconduites et sous quelle forme? Avec quelle majorité au Parlement? Autant de questions qui seront posées dans les prochaines semaines.

La réforme des retraites, promesse de campagne et marqueur pour l’électorat de droite ne semble plus à l’ordre du jour. “Je ne lancerai pas cette réforme tant que l’épidémie ne sera pas sous contrôle et la reprise assurée”, a prévenu le chef de l’État dans son allocution du 12 juillet. Sur le plan intérieur toujours, il s’attachera à mettre en œuvre la relance économique et sociale pilotée par Bruno Le Maire.

Plan de relance et candidature

Enfin, le président devra réfléchir dans les mois à venir à sa candidature pour l’élection de 2022 et à son choix de campagne. L’annonce dimanche 22 août de la panthéonisation de Joséphine Baker le 30 novembre est un signal clair en vue du bilan qu’il entend laisser, après celle de Simone Veil en 2018. Profitera-t-il de cette séquence pour annoncer sa candidature ou préférera-t-il miser sur une campagne éclair, comme le font la plupart des présidents sortants? François Mitterrand et Nicolas Sarkozy ne s’étaient déclarés qu’en mars 1988 pour le 1er et en février 2012 pour le second. Sera-t-il d’ailleurs candidat à sa réélection? Autant de questions auxquelles il lui faudra répondre en plus des nombreux dossiers qui l’attendent sur son bureau de l’Élysée.

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