Meurtre à Pau: la piste terroriste écartée, des motifs personnels évoqués

PAU - Après le meurtre du responsable du centre pour demandeurs d’asile Isard-COS à Pau, la procureure de la République, Cécile Gensac a donné une conférence de presse ce samedi 20 février dans la ville des Pyrénées-Atlantiques. Au micro, cette...

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PAU - Après le meurtre du responsable du centre pour demandeurs d’asile Isard-COS à Pau, la procureure de la République, Cécile Gensac a donné une conférence de presse ce samedi 20 février dans la ville des Pyrénées-Atlantiques. Au micro, cette dernière a expliqué que la piste terroriste est écartée, évoquant plutôt des motifs personnels.

Le mis en cause, un demandeur d’asile soudanais, nourrissait “des reproches à l’encontre de la structure, suite à la déshérence qu’il connaît depuis sa sortie de prison, considérant que sa situation n’a pas été bien traitée”, a-t-elle indiqué. En France depuis 2015, il ne bénéficiait plus depuis novembre 2020 d’autorisation de séjour à la suite de condamnations.

“Ni signalé ni fiché”

Selon la procureure, le mis en cause aurait demandé à la structure et à la victime un papier à l’attention de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) qui lui aurait permis de rester en France et de sortir d’une situation précaire. Toujours selon la procureure, il craignait de retourner au Soudan, un pays en guerre. Il a reconnu les faits et expliqué aux enquêteurs qu’il “nourrissait des reproches” à l’égard de la structure.

La garde à vue de l’homme a été prolongée samedi matin au terme des premières 24 heures et il sera présenté dimanche à un juge d’instruction “en vue d’une mise en examen et d’un placement en détention provisoire”, a également déclaré la procureure de Pau Cécile Gensac lors de cette conférence de presse. Il sera déféré dimanche en vue d’une mise en examen pour assassinat et d’une incarcération. L’agresseur n’était “ni signalé ni fiché dans le cadre de la radicalisation violente”, a-t-elle précisé.

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