Nabilla écope de 20.000 euros d'amende pour promotion déguisée sur Snapchat

RÉSEAUX SOCIAUX - L’influenceuse Nabilla Benattia-Vergara a accepté de payer une amende de 20.000 euros, après avoir été épinglée par la Répression des fraudes pour avoir fait en 2018 la promotion d’un service de formation en trading de bitcoin...

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Nabilla prise en photo le 22 mai 2019 au Festival de Cannes. 

RÉSEAUX SOCIAUX - L’influenceuse Nabilla Benattia-Vergara a accepté de payer une amende de 20.000 euros, après avoir été épinglée par la Répression des fraudes pour avoir fait en 2018 la promotion d’un service de formation en trading de bitcoin sur Snapchat, sans mentionner qu’elle était rémunérée pour cela.

Ce post rémunéré avait été posté dans l’une de ses stories sur Snap. La vedette de téléréalité avait mis en avant un service proposé par un site boursier spécialisé dans la vente et l’achat de cryptomonnaie. L’absence de mention d’une rémunération pour ce post a été condamnée pour “pratiques commerciales trompeuses” par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

“Le défaut d’indication du caractère publicitaire de sa publication (par un logo ou une mention orale ou écrite par exemple) constitue une pratique commerciale trompeuse à l’encontre de ses abonnés qui peuvent croire à tort que la promotion de l’influenceuse résulte d’une expérience personnelle positive désintéressée”, souligne la DGCCRF dans un communiqué publié mercredi.

D’autres influenceurs sous le coup d’une enquête 

L’amende transactionnelle, qui prend en compte le bénéfice tiré de cette opération, a été “proposée et acceptée” par Mme Benattia-Vergara, avec l’accord du procureur de Paris, à l’issue d’investigations menées par le service national des enquêtes de la DGCCRF.

La DGCCRF, qui dépend du ministère de l’Économie, souligne que d’autres enquêtes sont en cours dans ce domaine, alors que les marques sont de plus en plus nombreuses à solliciter des influenceurs sur les réseaux sociaux pour faire la promotion de leurs produits ou de leurs services.

“Les publications des influenceurs sur les réseaux sociaux sont (...) susceptibles d’avoir une incidence significative sur le comportement économique des personnes qui les suivent et ne doivent donc pas tromper les consommateurs”, insiste la DGCCRF dans son communiqué.

Une mise en garde appuyée par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, qui a réagi sur Twitter dès l’annonce de la condamnation de Nabilla.

“Les influenceurs doivent informer leur communauté quand ils sont rémunérés pour faire la promotion de produits”, a-t-il notamment écrit, invitant également les internautes à signaler tout “comportement trompeur”. 

À voir également sur Le HuffPost: En route pour Fort Boyard, Nabilla s’improvise contrôleuse SNCF