Pass sanitaire à l'hôpital: Véran assure que "personne ne sera privé de soin"

CORONAVIRUS - Le ministre de la Santé Olivier Véran a souligné ce jeudi 5 août que “personne ne sera privé de soins en fonction du pass sanitaire”, lors d’une visite au centre hospitalier d’Aix-en-Provence.“Jamais nous n’arrêterons de soigner...

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CORONAVIRUS - Le ministre de la Santé Olivier Véran a souligné ce jeudi 5 août que “personne ne sera privé de soins en fonction du pass sanitaire”, lors d’une visite au centre hospitalier d’Aix-en-Provence.

“Jamais nous n’arrêterons de soigner qui ce soit”, a insisté le ministre lors d’une rencontre avec les soignants, juste avant que le Conseil constitutionnel ne valide la loi instaurant le pass sanitaire et la vaccination obligatoire des soignants.

Le Conseil constitutionnel a également validé l’obligation du pass sanitaire pour les visiteurs ou les patients non urgents dans les établissements de santé et maisons de retraite tant que ce dernier ne fait pas “obstacle à l’accès au soins”.

“Nous voulons faire un sanctuaire comme dans les Ehpad (...), que par tous les moyens le virus ne puisse pas rentrer”, a poursuivi le ministre tout en ajoutant : “Jamais nous n’arrêterons de soigner qui que ce soit parce qu’il n’a pas son pass où n’empêcherons les familles de voir un patient en situation d’urgence”.

Jeudi matin, plusieurs dizaines de personnes ont manifesté devant l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) et l’Hôpital Nord de Marseille contre la vaccination obligatoire des personnels hospitaliers à l’appel du syndicat Sud Santé rejoint par la CGT. Il y a eu un “débat démocratique à l’Assemblée nationale et au Sénat”, a répondu le ministre.

Des cas plus jeunes

Olivier Véran a souligné le nouveau profil des malades du Covid-19: “en réanimation nous trouvons des gens qui sont un peu plus jeunes que lors des vagues précédentes, puisque les personnes très âgées sont massivement vaccinées”. On y trouve “pour la quasi-exclusivité des patients pas vaccinés, on voit aussi des gens qui s’aggravent plus vite que lors de précédentes vagues”, un effet “sans doute” du variant Delta, a-t-il relevé. 

“Les équipes me disent qu’elles ont le sentiment d’être un peu comme avant un tsunami, c’est à dire quand vous avez le sentiment que la vague se retire, que les oiseaux ne chantent plus, qu’il n’y a plus de vent et qu’on attend le moment où l’eau va s’abattre”, a-t-il rapporté.

“Je ne le souhaite évidemment pas, les équipes feront tout leur possible pour soigner tous les malades”, a-t-il poursuivi.

Face à la flambée de Covid-19, le plan blanc a été activé en région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), ainsi qu’en Occitanie et en Corse, permettant de mobiliser les personnels de santé et d’augmenter le nombre de lits en réanimation.

Le ministre a indiqué au cours de sa visite regarder également “avec inquiétude la situation en Auvergne-Rhône-Alpes”.

À voir également sur Le HuffPost: Covid-19: Pourquoi certains variants s’imposent et d’autres non? (expliqué par les jeux vidéo)