Pour les cours en visio, la CNIL recommande d'éviter certaines applications

TECHNO - À éviter si possible. Dans un contexte de crise sanitaire où le recours aux outils de visioconférence a explosé, notamment dans le cadre scolaire, la CNIL a mis en garde contre l’utilisation des plateformes américaines qui sont aussi...

Pour les cours en visio, la CNIL recommande d'éviter certaines applications

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La CNIL recommande d'éviter certaines applications de visioconférence dans l'enseignement (photo d'illustration prise à Rome)

TECHNO - À éviter si possible. Dans un contexte de crise sanitaire où le recours aux outils de visioconférence a explosé, notamment dans le cadre scolaire, la CNIL a mis en garde contre l’utilisation des plateformes américaines qui sont aussi les plus plébiscitées comme Teams et Zoom. 

Pandémie et confinement obligent, élèves comme professeurs ont découvert les joies (ou pas) des cours en ligne, via plusieurs plateformes hébergées pour la plupart d’entre elles aux États-Unis. 

Or, la réglementation des transferts de données des utilisateurs entre l’Union européenne et les États-Unis est loin d’être arrêtée: le 16 juillet 2020, la Cour européenne de justice a invalidé le “privacy shield”, l’accord UE/USA régissant ces transferts. 

C’est pour rester dans la lignée de cette décision que la CNIL, saisie par la Conférence des grandes écoles (CGE) et la Conférence des présidents d’université, a suggéré à l’enseignement supérieur et à la recherche de chercher des alternatives aux “outils collaboratifs étatsuniens” - , compte tenu du “risque d’accès illégal aux données” par les autorités américaines.

“Dans les établissements qui emploient ces outils, les données traitées concernent potentiellement un nombre important d’utilisateurs, et ces outils peuvent conduire au traitement d’une quantité considérable de données dont certaines sont sensibles (par exemple des données de santé dans certains cas) ou ont des caractéristiques particulières (données de la recherche ou relatives à des mineurs)”, précise la CNIL dans son avis rendu le 27 mai. 

Des alternatives comme Tixeo

Réaffirmant la nécessité que “le risque d’un accès illégal aux données par les autorités américaines soit écarté” - un chantier toujours en cours - , l’institution française encourage en attendant  les établissements à “identifier des alternatives possibles” à ces plateformes américaines, sans jamais en citer aucune. Il en existe pourtant, bien que le marché européen soit moins fourni (et connu) que son concurrent américain: Le Monde informatique cite notamment l’application française Tixeo (certifiée par l’ANNSI) ou Jitsi Meet. 

Le gendarme du numérique reconnaît toutefois qu’une “période transitoire” est nécessaire avant de passer sur une autre solution, compte tenu notamment du “contexte sanitaire actuel”.

L’avis de la CNIL a été publié le jour de l’annonce d’une création d’une société conjointe par les groupes français Capgemini et Orange pour opérer et distribuer des technologies cloud de Microsoft en France. Cette initiative inédite de Microsoft vise précisément à répondre aux inquiétudes des Européens sur la maitrise de leurs données.

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