Pourquoi Thomas Pesquet pense que son deuxième voyage dans l'espace sera plus dur

ESPACE - Il doit décoller dans trois jours de Floride pour rejoindre la Station spatiale internationale (ISS). Interrogé par la presse ce lundi 19 avril, l’astronaute français Thomas Pesquet a confié s’attendre à un deuxième séjour “plus difficile”...

Pourquoi Thomas Pesquet pense que son deuxième voyage dans l'espace sera plus dur

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

ESPACE - Il doit décoller dans trois jours de Floride pour rejoindre la Station spatiale internationale (ISS). Interrogé par la presse ce lundi 19 avril, l’astronaute français Thomas Pesquet a confié s’attendre à un deuxième séjour “plus difficile” que le 1er, en 2016, même s’il est en pleine forme.

“Je pense que le deuxième séjour est plus difficile que le 1er. Physiquement peut-être pas, parce que j’ai l’impression d’être dans la meilleure forme de ma vie en ce moment (...), par contre mentalement, c’est plus difficile”, a déclaré l’astronaute comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article. Il s’exprimait lors d’une conférence de presse virtuelle depuis Cap Canaveral, en Floride, d’où il s’envolera à bord d’une capsule Space X, une 1ère pour un Européen.

“La 1ère fois, on part à l’aventure, on ne sait pas exactement ce qui va être difficile. La deuxième fois, on sait exactement à quoi on s’expose, c’est comme quand on a couru un marathon, on sait que ça va faire mal”. “Cela ne signifie pas qu’on est moins motivé, mais on est plus circonspect”, abonde-t-il auprès de nos confrères du Monde. On sait quand ce sera long, quand ce sera difficile. On se prépare donc plus spécifiquement pour ces moments-là.”

“Tout l’équipage est vacciné contre le Covid-19”

En outre, la pandémie de Covid-19 n’a “pas rendu l’entraînement facile, on s’est retrouvés très isolés pendant presque un an, et on se prépare à quitter la Terre et nos proches pour six mois... ce n’est pas génial non plus”, a confié l’astronaute de 43 ans. 

“Mais quand on va dans l’espace, on ne peut pas se plaindre”, a-t-il ajouté, précisant que “tout va bien à trois jours du lancement”, avec une fusée déjà prête à décoller, un équipage avec le “moral au top”. Avec les Américains Shane Kimbrough et Megan McArthur, et le Japonais Akihiko Hoshide, “on a envie de partir à l’heure”.

Avant le décollage, “on égraine dans sa tête le compte à rebours, on a une pensée pour ses proches. Et très vite on se tourne vers la technique, on ne veut pas rater une seule action qui serait importante, donc c’est un peu comme un sportif qui s’aligne sur la ligne de départ”, selon l’astronaute.

Thomas Pesquet a également souligné que “tout l’équipage est vacciné contre le Covid-19”, car “ce serait une catastrophe de ramener” le virus à bord. Au menu à bord: bœuf bourguignon, risotto d’épeautre, crêpes Suzette ou encore tarte amandine aux poires préparés par le chef Thierry Marx et mis en boîte par l’entreprise de restauration aérienne Servair.

À voir également sur Le HuffPost: Thomas Pesquet explique en quoi consiste son rôle de commandant de l’ISS