Quand Gabriel Attal fact-checke en direct le livre de Philippe Juvin

POLITIQUE - Il dit n’avoir eu le temps que de “parcourir” le livre, mais il avait visiblement bien potassé son intervention. Jeudi 7 janvier sur le plateau de “C à vous” sur France 5, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal était invité...

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POLITIQUE - Il dit n’avoir eu le temps que de “parcourir” le livre, mais il avait visiblement bien potassé son intervention. Jeudi 7 janvier sur le plateau de “C à vous” sur France 5, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal était invité en même temps que le professeur Philippe Juvin, révélé nationalement à l’aune de la crise du coronavirus et qui ne cache pas son intérêt pour 2022. 

Et alors que le médecin (également élu LR proche de Nicolas Sarkozy) dézingue dans son livre “Je ne tromperai jamais leur confiance” la gestion gouvernementale de la crise sanitaire, le benjamin du gouvernement a tenu à vérifier les propos qui y sont tenus. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Gabriel Attal n’est pas arrivé les mains vides. 

Notes détaillées sous les yeux, il est revenu sur les contradictions qu’il a relevées entre le récit de Philippe Juvin et ses interventions médiatiques. “Sur le gravité de la maladie, vous écrivez: ‘2 mars, ce n’est pas une ‘gripette’. La situation est devenue préoccupante. Je vois se dessiner de plus en plus clairement une épidémie mondiale d’ampleur exceptionnelle’. Et sur LCI, le 6 mars, donc quatre jours après, vous déclariez publiquement: ‘on en fait trop, il faut relativiser les choses, quand j’entends des gens dire j’ai peur d’aller au travail car j’ai peur d’être infecté, c’est une peur irrationnelle’”, remarque Gabriel Attal, avant de poursuivre sa démonstration, en citant les tests, le confinement ou encore les masques.  

Avec un ton rappelant celui d’un avocat en plaidoirie, le porte-parole du gouvernement conclut: “est-ce que vous dites la vérité dans ce livre? Et à ce moment-là, ça veut dire que vous ne disiez pas la vérité sur les plateaux de télévision. Ou est-ce que vous disiez la vérité sur les plateaux de télévision? Et cela voudrait dire que vous avez un peu réécrit l’histoire dans votre livre”.  

En guise de réponse, le chef des Urgences de l’hôpital Pompidou répond qu’au moment de ses interventions en plateaux, il s’était “fait avoir” par le discours du gouvernement et qu’il y a des éléments qu’il a compris, comme d’autres, dans un second temps. Une explication qui se tient, mais qui ne répond pas aux problèmes de temporalité narrative soulevés par le ministre. 

À voir également sur Le HuffPost: Covid-19: comment les gouvernements se tournent vers les influenceurs pour communiquer