Violences au Capitole: Macron et les anciens présidents américains condamnent

ÉTATS-UNIS - “Nous ne cèderons rien à la violence de quelques-uns qui veulent remettre en cause” la démocratie, a déclaré le président français Emmanuel Macron dans une vidéo publiée ce jeudi 7 janvier, après l’intrusion de manifestants pro-Trump...

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ÉTATS-UNIS - “Nous ne cèderons rien à la violence de quelques-uns qui veulent remettre en cause” la démocratie, a déclaré le président français Emmanuel Macron dans une vidéo publiée ce jeudi 7 janvier, après l’intrusion de manifestants pro-Trump dans le Capitole la veille au soir à Washington D.C..

“Quand, dans une des plus vieilles démocraties du monde, des partisans d’un président sortant remettent en cause, par les armes, les résultats légitimes d’une élection, c’est une idée universelle -celle d’un homme, une voix- qui est battue en brèche”, a ajouté le président français.

“Confiance en la démocratie américaine”

“Ce qui est arrivé aujourd’hui à Washington n’est pas américain, assurément”, a-t-il conclu, cette fois en anglais, dans une allocution prononcée solennellement derrière un pupitre à l’Elysée, diffusée sur les réseaux sociaux vers 3 heures du matin. “C’est notre choix, depuis plusieurs siècles, de mettre la dignité humaine, la paix, le respect de l’autre, la reconnaissance de la liberté au-dessus de tout, qui est aujourd’hui menacé dans nos démocraties”, a-t-il ajouté.

“Je veux dire notre confiance dans la force de la démocratie américaine. Je veux dire notre amitié à l’égard du peuple et de la démocratie américaine. Je veux dire notre lutte commune pour que nos démocraties sortent plus fortes de ce moment que nous vivons tous aujourd’hui”, a-t-il poursuivi.

Comme le président français, plusieurs dirigeants mondiaux ont condamné l’irruption de manifestants pro-Trump au Capitole, dénoncé une “attaque contre la démocratie” et appelé au respect du résultat de l’élection présidentielle américaine. 

Pour Obama, Trump a “allumé la mèche”

De leur côté, les anciens présidents américains dans leur totalité, de Jimmy Carter à Barack Obama, ont fermement condamné mercredi les violences qui ont éclaté au Capitole, qualifiées de “honte”, de “tragédie”, tout en dénonçant l’attitude de Donald Trump accusé d’avoir “allumé la mèche” insurrectionnelle.

“L’Histoire se souviendra des violences aujourd’hui au Capitole, encouragées par un président qui a menti sans relâche sur l’issue d’une élection, comme d’un moment de déshonneur et de honte pour notre pays”, a jugé l’ex-président américain Barack Obama dans un communiqué.

“Mais on ne regarderait pas la vérité en face si on considérait cet événement comme une surprise totale”, a-t-il ajouté, dénonçant le “crescendo violent” des derniers mois, alimenté par le refus des républicains de “dire la vérité”.

Une manœuvre digne d’une “république bananière” pour George W. Bush

L’ancien président Bill Clinton a aussi dénoncé une “attaque sans précédent” contre les institutions américaines, “nourrie par plus de quatre années de politique empoisonnée”. “La mèche a été allumée par Donald Trump”, a accusé l’ancien chef d’État démocrate.

Pour le républicain George W. Bush, l’irruption de partisans pro-Trump au Capitole et l’interruption de la séance de certification de la victoire de Joe Biden à la présidentielle pendant plusieurs heures étaient dignes d’une “république bananière”.

“Je suis consterné par le comportement irresponsable de certains dirigeants politiques depuis l’élection et par le manque de respect montré aujourd’hui à l’égard de nos institutions, de nos traditions et de nos forces de l’ordre”, a souligné le 43e président des États-Unis.

“C’est une tragédie nationale et cela ne représente pas ce que nous sommes en tant que nation”, a abondé l’ancien président démocrate Jimmy Carter, qui a appelé de ses voeux “un dénouement pacifique”.

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