Arca fait son grand retour avec le grandiose “Madre”

Depuis la parution d’un single expérimental de plus d’une heure, @@@@@ qui mettait à profit la technologie de l’intelligence artificielle, Arca, collaboratrice de Kanye West, Björk ou encore FKA Twigs, s’est fendue d’une année 2020 plutôt chargée....

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Depuis la parution d’un single expérimental de plus d’une heure, @@@@@ qui mettait à profit la technologie de l’intelligence artificielle, Arca, collaboratrice de Kanye West, Björk ou encore FKA Twigs, s’est fendue d’une année 2020 plutôt chargée. En juin dernier, la productrice vénézuélienne partageait notamment, KiCk i, un phénoménal quatrième album qui invitait Rosalía, Björk ou encore Shygirl et Sophie. Puis, courant décembre, paraissait Riquiquí;Bronze-Instances(1-100), un quadruple album de 100 titres pour 100 itérations du morceau Riquiquí. Elaboré avec l’entreprise Bronze, spécialisée en intelligence artificielle – et qui s’était déjà illustré, sur le même principe, avec le morceau culte de Jai Paul, Jasmine – cet album entérinait la passion d’Arca pour l’expérimentation, les nouvelles technologies et l’idée d’une musique mouvante et fluide.

Variations sur un même titre 

Malgré un procédé plus modeste, le nouvel ep de l’artiste vénézuélienne prolonge cette idée. Long de quatre titres (Madre, Madreviolo, Madre Acapella, Violo), l'ep s’envisage comme quatre variations sur le même titre. Si l’hypnotique Madre, composé à quatre mains avec Oliver Coates, fréquent collaborateur de Radiohead, s’envisage comme le véritable single définitif de cette nouvelle livraison, ce nouvel ep nous plonge dans les arcanes de la création du morceau original.

Avec Violo et Madre Acapella, ce sont deux faces d’une même pièce qui documente la naissance de Madreviolo, qu’Arca a composé elle-même, en solitaire.

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Collaboration

Dans le bref communiqué qui accompagne la sortie de Madre, Arca explique : “j’ai écrit Madre il y a des années, j’ai créé Madreviolo en jouant du violoncelle moi-même avant de travailler avec Oliver. Après avoir enregistré Madreviolo, j’ai détruit ce violoncelle que j’avais acheté spécifiquement pour cette occasion.” Elle poursuit : “Mais la version originale avec ma voix non traitée [...] avait besoin d'un arrangement que je pouvais imaginer mais que je ne pouvais pas entendre. Quand j'ai partagé la version acapella avec Oliver, il y avait une résonance et une alchimie insensées ; là où il l'a emmené, c'était comme l'endroit dont je rêvais mais que je ne pouvais pas atteindre sans lui.”

Une manière de documenter, à la fois, l’essence de l’acte collaboratif en musique et la nécessaire intériorité de l’acte créatif qui illustrent à la perfection la naissance d’un morceau et le chemin à parcourir pour aboutir à sa version définitive.

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