Avant l'investiture de Joe Biden, la Défense craint une attaque interne

ÉTATS-UNIS - La menace d’une attaque interne plane sur l’investiture de Joe Biden. Ce dimanche 17 janvier, des responsables de la Défense américaine ont confié à des journalistes de l’agence de presse américaine Associated Press, qu’ils s’inquiétaient...

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Environ 25.000 membres de la Garde nationale sont contrôlés par le FBI jusqu'à ce mercredi, jour de l'investiture de Joe Biden à Washington

ÉTATS-UNIS - La menace d’une attaque interne plane sur l’investiture de Joe Biden. Ce dimanche 17 janvier, des responsables de la Défense américaine ont confié à des journalistes de l’agence de presse américaine Associated Press, qu’ils s’inquiétaient d’une attaque venue de l’intérieur le jour de l’investiture du président élu ce mercredi 20 janvier. Le FBI procède donc depuis une semaine à un contrôle renforcé des quelque 25.000 soldats de la Garde nationale arrivés à Washington pour l’événement. 

Le ministre des Armées, Ryan McCarthy a déclaré auprès de l’agence américaine que les responsables étaient conscients de la menace potentielle, précisant avoir exhorté les commandants à rester vigilants. “Nous suivons continuellement le processus et examinons en deuxième, troisième toutes les personnes affectées à cette opération”, a-t-il affirmé dans une interview à AP. Mais jusqu’à présent, a-t-il expliqué, lui et les autres dirigeants n’auraient aucune preuve de menaces.

Il a également rappelé que les membres de la Garde nationale recevaient une formation sur la manière d’identifier les menaces internes potentielles. “La question est: est ce qu’ils sont tous là?”, a poursuivi Ryan McCarthy. “Nous devons mettre en place tous les mécanismes possibles pour contrôler minutieusement ces hommes et ces femmes qui soutiendraient toute opération comme celle-ci”. 

Une menace venue des milices d’extrême droite 

Alors qu’en temps normal, l’armée procède à des vérifications parmi ses recrues pour détecter d’éventuels liens avec des extrémistes, le contrôle du FBI est, lui, inédit. Ces inspections consistent à entrer le nom des militaires dans une base de données et sur les listes de surveillance de l’agence fédérale afin de voir si des informations inquiétantes remontent. Des liens avec le terrorisme ou l’implication dans une enquête antérieure constituent notamment des signaux d’alerte, a expliqué à AP, David Gomez, ancien superviseur de la sécurité nationale du FBI à Seattle. 

Depuis les attentats du 11 septembre 2001, la surveillance des menaces internes figure parmi les priorités du gouvernement. Mais alors qu’habituellement, elles émanaient d’individus locaux radicalisés par Al-Qaida ou l’État islamique, celle qui plane sur l’investiture de Joe Biden vient des activistes pro-Trump et des militants d’extrême droite comme les Proud Boys, ces suprémacistes blancs, qui ont participé à l’assaut du Capitole le 6 janvier dernier. 

Depuis cette attaque, Washington est sous haute surveillance face aux menaces de nouvelles manifestations des partisans de Donald Trump d’ici la cérémonie d’investiture de Joe Biden le 20 janvier. Et pour cause: selon un récent rapport interne du FBI, cité par les médias américains, un ” groupe armé identifié ” se préparerait à ” prendre d’assaut ” des bâtiments gouvernementaux dans les 50 États américains et dans la capitale dans les jours prochains et jusqu’à l’investiture du président démocrate.

À voir également sur Le HuffPost: La Garde nationale campe au Capitole face à la menace de nouvelles violences