Karina Ng (Tatoo Cover) : "Un tatouage est à vie dans la peau et dans la tête"

Quel a été votre premier tatouage ?Karina Ng : Une écriture que je me suis tatouée sur le poignet gauche avec la main droite. Je devais avoir 18 ans. Je voulais essayer et un ami tatoueur m'a donné une vieille machine. C'était un peu farfelu....

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Quel a été votre premier tatouage ?

Karina Ng : Une écriture que je me suis tatouée sur le poignet gauche avec la main droite. Je devais avoir 18 ans. Je voulais essayer et un ami tatoueur m'a donné une vieille machine. C'était un peu farfelu. Si j'avais eu un maître d'apprentissage, il m'aurait dit de me tatouer la jambe ou la cheville pour avoir les deux mains sur le tatouage pour, par exemple, tendre la peau.

Est-il raté ?

Non, il est toujours lisible. Je l'aime bien. Je ne regrette aucun tatouage que je me suis fait car chacun d'eux marque un passage de ma vie et, en quelque sorte, mon apprentissage du tatouage.

Avez-vous des conseils pour ne pas regretter son tatouage ?

Bien réfléchir, prendre le temps, écouter les tatoueurs et ne pas aller en voir qu'un seul s'il y a le moindre doute. C'est à nous d'être de bon conseil, même si les clients ne nous écoutent pas forcément. C'est leur peau, ils font ce qu'ils veulent.

Tatouez-vous toutes les parties du corps ?

Non. Je ne tatoue pas les parties intimes. Pour le reste, c'est en fonction du projet. Je n'aime pas certains endroits comme derrière les oreilles, car c'est une toute petite zone où il n'y a pas assez de place pour que je m'éclate. Je déconseille aussi des parties du corps quand le motif ne s'y prête pas, comme mettre un visage de femme sur une articulation ou dans le pli du coude.

Quel a été votre plus gros défi dans votre carrière ?

Tatouer une personne qui n'allait vraiment pas bien à cause d'une situation personnelle et faire en sorte qu'elle soit contente, qu'elle se réapproprie son corps. C'est le tatou qui m'a le plus émue. Elle a voulu faire un tatouage pour passer un cap et ça a marché. C'était son premier tatouage.

Pensez-vous que les mentalités ont évolué face au tatouage ?

Oui, car je tatoue des gens de tout milieu, de tout âge et de tout style. Mais le jugement des autres existera toujours.

Un tatouage peut devenir une vraie souffrance.

Surtout si les autres ne font que le critiquer et donc vous critiquer vous aussi. Un tatouage peut également déranger s'il rappelle un événement triste.

Si vous pouvez le faire disparaître sous un cover, cela veut-il dire qu'un tatouage n'est pas là pour la vie ?

Mais le premier est toujours là. L'expérience de vie de la personne aussi. Elle n'oubliera jamais qu'elle a fait un tatouage raté qu'elle a ensuite fait recouvrir. Un tatouage est à vie dans la peau et dans la tête.

Tattoo Cover © CHRISTOPHE CHEVALIN-TF1 Tattoo Cover © CHRISTOPHE CHEVALIN-TF1 Tattoo Cover © CHRISTOPHE CHEVALIN-TF1 Tattoo Cover © INSTAGRAM KARINA NG TATOO Tattoo Cover © INSTAGRAM KARINA NG TATOO Tattoo Cover © INSTAGRAM KARINA NG TATOO