La suspension des allocations familiales pour absentéisme scolaire votée au Sénat

POLITIQUE - La discussion du projet de loi sur le “séparatisme” s’est tendue ce mercredi 7 avril au Sénat avec le vote par la majorité de droite d’un amendement prévoyant la possibilité de suspendre les allocations familiales pour lutter contre...

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La suspension des allocations familiales pour absentéisme scolaire votée au Sénat (photo d'illustration)

POLITIQUE - La discussion du projet de loi sur le “séparatisme” s’est tendue ce mercredi 7 avril au Sénat avec le vote par la majorité de droite d’un amendement prévoyant la possibilité de suspendre les allocations familiales pour lutter contre l’absentéisme scolaire.

Le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer s’en est remis à la “sagesse” de la haute assemblée, une position regrettée à gauche. L’amendement porté par Jacqueline Deromedi et signé par de nombreux sénateurs LR, dont leur chef de file Bruno Retailleau, a été voté par 210 voix pour et 125 voix contre.

Il entend rétablir la possibilité de suspendre les allocations familiales et de rentrée scolaire, selon une procédure “proportionnée et graduée”, “privilégiant le dialogue”. Il s’agit pour Jacques Grosperrin (LR) de donner “un signal fort”. “Le 1er respect des principes de la République c’est d’aller à l’école de la République”, a-t-il souligné.

“Pour ma part j’ai tendance à penser qu’il nous incombe d’appliquer le droit existant”, a déclaré Blanquer disant comprendre “l’intention”. “Il y a un point que je partage, c’est le respect de l’obligation scolaire”, a-t-il ajouté, avant de donner un avis de “sagesse”.

“Aider les parents à être parents”

L’amendement a provoqué une levée de boucliers à gauche. “Je ne crois pas qu’il y ait des parents laxistes ou complices”, a affirmé l’ex-ministre PS des Familles Laurence Rossignol, appelant à “aider les parents à être parents” et soulignant qu’“un enfant qui ne va pas à l’école mange quand même”.

“C’est le genre d’amendement qui me rend extrêmement fier d’être de ce côté de l’hémicycle”, a lancé Éric Kerrouche (PS). Juste avant, le Sénat avait voté, à l’unanimité cette fois, un amendement du groupe CRCE à majorité communiste visant à garantir la liberté pédagogique de l’enseignant contre l’opposition des élèves ou de leurs familles.

Le ministre de l’Éducation nationale avait demandé son retrait. La chambre haute a encore voté un amendement du gouvernement relatif à la formation des enseignants. Il prévoit que les contenus de la formation initiale concernant “le principe de laïcité” soient précisés par un arrêté de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur.

Le Sénat poursuivra mercredi soir l’examen en 1ère lecture du projet de loi sur le respect des principes de la République avec le volet consacré aux sports.

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