Reconfiner Paris? "Des fadaises", pour Castex qui tance la mairie PS

POLITIQUE - “Fadaises: nom féminin, plaisanterie niaise ou chose insignifiante.” Voilà le mot choisi par Jean Castex pour qualifier l’idée, portée par la mairie de Paris, d’instaurer un nouveau confinement de trois semaines dans la capitale...

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Reconfiner Paris pour trois semaines?

POLITIQUE - “Fadaises: nom féminin, plaisanterie niaise ou chose insignifiante.” Voilà le mot choisi par Jean Castex pour qualifier l’idée, portée par la mairie de Paris, d’instaurer un nouveau confinement de trois semaines dans la capitale et sa périphérie.

“Vous avez entendu la mairie de Paris dire qu’il faut qu’on confine trois semaines et puis c’est fini. Mais vous savez très bien qu’avec les variants, etc., ce n’est pas possible”,  a ainsi estimé le Premier ministre lors d’un déplacement au centre hospitalier de Nantes ce vendredi 26 février, selon des propos rapportés par l’AFP, ajoutant immédiatement, devant les personnels du service de réanimation: “Il ne faut pas raconter des fadaises. Il ne faut jamais raconter des fadaises.”

La veille, jeudi soir, le premier adjoint Emmanuel Grégoire avait affirmé sur franceinfo que la mairie comptait “faire des propositions de mesures complémentaires” à l’État. Parmi celles-ci, un confinement de trois semaines afin “d’avoir la perspective de tout rouvrir” à son issue, y compris bars, restaurants et lieux culturels, plutôt qu’un confinement le week-end comme à Nice ou Dunkerque.

Le gouvernement s’engouffre dans la brèche

Mais face aux critiques, Emmanuel Grégoire a finalement relativisé sa proposition, ce vendredi au matin, en l’élargissant à la “zone dense” francilienne avant de parler de simple “hypothèse” et non de “demande.”

Depuis, l’opposition locale s’agace et le gouvernement en profite. Tandis que les élus de droite ou ceux situés à la gauche d’Anne Hidalgo dénoncent une option “absurde” avancée sans concertation, Gabriel Attal ne boude pas son plaisir à commenter ce petit rétropédalage parisien. 

En déplacement à Lyon, le porte-parole du gouvernement a ironisé, constatant que les propositions des élus parisiens ”évoluaient” et appelé à “ne pas jouer avec les nerfs des Français” mis à rude épreuve depuis la survenue de l’épidémie il y a un an.

Le tout, en dressant les louages de l’exécutif local -critiqué en début de semaine par certains ministres après son choix d’imposer un menu unique sans viande dans les cantines- pour sa gestion des mesures sanitaires “sans communiquer des demandes ou des propositions dans la presse.” 

Mais sur le fond, un confinement local de la capitale et ses environs est-il envisageable? “Nous n’écartons aucune option”, s’est borné à répondre Gabriel Attal. Jean Castex doit présider samedi matin une réunion avec les préfets et directeurs généraux des Agences régionales de Santé des 20 départements placés jeudi en “surveillance renforcée”, parmi lesquels figure toute l’Île-de-France.

Des concertations doivent ensuite être menées localement, entre préfets et élus, afin d’aboutir prochainement à de nouvelles restrictions en cas de poursuite de la dégradation de la situation épidémique.

À voir également sur Le HuffPost: Jean Castex tiendra jeudi une conférence de presse Covid, situation “préoccupante dans une dizaine de départements”