La Hongrie valide le vaccin chinois de Sinopharm, une première dans l'UE

VACCINS - C’est une première en Europe. La Hongrie est devenue ce vendredi 29 janvier le premier pays membre de l’Union européenne (UE) à approuver le vaccin du laboratoire chinois Sinopharm. “L’institut national de la pharmacie (OGYEI) a donné...

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Le Premier ministre hongrois Viktor Orban au Parlement, à Budapest, le 30 mars 2020.

VACCINS - C’est une première en Europe. La Hongrie est devenue ce vendredi 29 janvier le premier pays membre de l’Union européenne (UE) à approuver le vaccin du laboratoire chinois Sinopharm. “L’institut national de la pharmacie (OGYEI) a donné son autorisation”, a annoncé la directrice générale de la Santé, Cecilia Muller, pendant un point presse quotidien.

Un peu plus tôt, le Premier ministre hongrois Viktor Orban avait dit qu’il opterait pour le vaccin chinois contre la maladie Covid-19. “J’attendrais mon tour et le moment venu, je choisirais le vaccin chinois”, a-t-il déclaré au cours de son interview radiophonique hebdomadaire.

“Les Chinois ont la plus longue expérience de ce virus, ils sont donc probablement les mieux informés”, a-t-il ajouté, citant aussi l’exemple de son voisin serbe, premier pays d’Europe à administrer le produit chinois. 

Budapest espère “signer un contrat” vendredi ou samedi, a précisé Viktor Orban, alors qu’une commande de 500.000 doses avait été évoquée la veille par le chef de son Bureau, Gergely Gulyas.

La Hongrie se démarque du reste de l’UE

Le chef du gouvernement souverainiste continue ainsi à se démarquer de l’UE, dont l’Agence du médicament (EMA) a approuvé pour l’instant uniquement ceux de Pfizer-BioNTech et de Moderna et doit se prononcer ce vendredi 29 janvier sur celui d’AstraZeneca. 

Le gouvernement hongrois s’était illustré de la même façon il y a tout juste une semaine en donnant son feu vert au produit développé par la Russie, Spoutnik V, dont deux millions de doses ont été achetées, sur fond de critiques à l’égard des “lenteurs” du processus à Bruxelles. 

Viktor Orban, coutumier des bras de fer avec la Commission européenne et partisan d’une diplomatie “pragmatique” qui l’a vu se rapprocher de Moscou et Pékin, a défendu “le droit de se fournir partout”. 

“Nous recevons (des vaccins) des Russes, Chinois, Américains, nous parlons avec les Israéliens (...) pendant que nous attendons que Bruxelles tente de gérer tant bien que mal la situation”, a lancé le responsable hongrois.

Un pays pourtant réticent à l’égard des vaccins

Pour accélérer le processus, le gouvernement hingrois prépare un décret qui permettra d’homologuer tout vaccin qui a déjà été reçu par plus d’un million de personnes.

Les Hongrois font partie des plus réticents en Europe à l’égard des vaccins mais face à une pandémie qui dure, ils se montrent désormais plus enclins à franchir le pas qu’il y a quelques mois, selon les sondages.

Toutefois, leur préférence va nettement aux produits Pfizer-BionTech et Moderna, les vaccins russe et chinois arrivant tout en bas du classement.

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