Régionales: cette comparaison de Gérald Darmanin sur le RN fait bondir

RÉGIONALES - À coups de massue. Jeudi 10 juin, le ministre de l’Intérieur était à Dijon en Bourgogne-Franche-Comté pour soutenir les candidats LREM aux régionales. Là où le RN est donné en tête ou au coude-à-coude avec le PS, selon les sondages,...

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En déplacement en Bourgogne-France-Comté, le ministre de l'Intérieur a pesé comme il pouvait contre le RN

RÉGIONALES - À coups de massue. Jeudi 10 juin, le ministre de l’Intérieur était à Dijon en Bourgogne-Franche-Comté pour soutenir les candidats LREM aux régionales. Là où le RN est donné en tête ou au coude-à-coude avec le PS, selon les sondages, en faisant de la sécurité son thème principal de campagne, Gérald Darmanin a voulu décrédibiliser autant qu’il a pu ses opposants. Et n’y est pas allé de main morte.

Selon le quotidien local Bien Public qui rapporte ses propos, le locataire de la place Beauvau n’a pas hésité à comparer une victoire du RN aux régionales à “une marque satanique” qui ferait fuir les investisseurs. Après avoir vanté les qualités du candidat LREM Denis Thuriot, maire de Nevers, Gérald Darmanin a tenu ce discours: “Au second tour, il y a la volonté que le Rassemblement national ne gagne jamais une région. On voit bien la marque satanique que représenterait une victoire du RN. Si un territoire est dirigé par un parti extrémiste, pensez-vous que les investisseurs étrangers viendront davantage? Non. Ils iront dans un endroit plus acceptable”, cite Bien Public.

“Ont-ils tous perdu la tête?” 

Des propos qui n’ont pas tardé à faire réagir les principaux intéressés. Sur Twitter, la présidente du RN, Marine Le Pen, s’interroge sur une éventuelle folie qui guetterait le membre du gouvernement. Soutenue par son bras droit, Jordan Bardella, lui-même candidat aux élections régionales en Ile-de-France.

Sur le réseau social à l’oiseau bleu, Nadine Morano plaide, elle, pour le “coup de chaud”. Celle qui a été courtisée par le RN pour établir un “gouvernement d’union nationale” selon les dires de Marine Le Pen fin mai au micro de BFMTV, n’hésite pas à retourner la métaphore infernale contre Gérald Darmanin:

Du côté de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon ironise. Dans sa bouche, l’homme fort de Beauvau devient, après sa saillie, un “complotiste anti-satanique”.

Selon des propos rapportés par l’AFP, le ministre de l’Intérieur aurait aussi abondé dans le sens inverse de sa comparaison: “Je pense que les anathèmes et les insultes, ça peut fatiguer les Français”, a-t-il ainsi également déclaré.

Au milieu de la guerre des mots et des menaces brandies, le candidat macroniste, lui, ne décolle pas dans les enquêtes. Dans la région, le parti de la majorité piétine et peine à convaincre. Selon un dernier sondage Ipsos Sopra Steria pour France Info, la liste LREM-Modem-Agir de Denis Thuriot arriverait en quatrième position, avec 16% des voix.

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