Roland-Garros: le boycott de la presse par Naomi Osaka suscite l'incompréhension

ROLAND-GARROS - “Sans elle, nous ne serions pas les athlètes que nous sommes aujourd’hui”. A l’image de Rafael Nadal, nombreuses sont les personnalités invitées à réagir au choix de Naomi Osaka de boycotter la presse durant l’édition 2021 de Roland-Garros....

Roland-Garros: le boycott de la presse par Naomi Osaka suscite l'incompréhension

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Naomi Osaka s'entrainant sur le court Suzanne Lenglen le jeudi 27 mai 2021 à Paris. 

ROLAND-GARROS - “Sans elle, nous ne serions pas les athlètes que nous sommes aujourd’hui”. A l’image de Rafael Nadal, nombreuses sont les personnalités invitées à réagir au choix de Naomi Osaka de boycotter la presse durant l’édition 2021 de Roland-Garros. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la décision de la joueuse japonaise qui dit vouloir préserver sa santé mentale est assez incomprise, aussi bien par les instances que par ses pairs. 

“Sans la presse, on n’aurait pas la même reconnaissance, la même popularité. Les médias sont une partie importante de notre sport”, a poursuivi le champion espagnol ce vendredi 28 mai, ajoutant qu’il respecte néanmoins sa position.

“La presse fait partie du boulot. On sait ce pour quoi on signe en tant que joueurs de tennis professionnels”, a fait valoir de son côté l’Australienne Ashleigh Barty, numéro une mondiale.

Sur les réseaux sociaux Naomi Osaka avait expliqué qu’elle souhaitait préserver sa santé mentale en refusant de se soumettre à des gens qui “doutent d’elle” selon ses propres termes. “Les conférences de presse peuvent être désagréables, parfois. Ce n’est pas toujours agréable d’y aller, surtout quand on perd”, reconnaît pour sa part Novak Djokovic. “Mais ça fait partie de notre vie sur le circuit”. 

20.000 dollars d’amende par absence?

Gilles Moretton, président de la Fédération française de tennis, s’est lui montré très critique envers l’actuelle numéro deux mondiale, qualifiant sa démarche “d’erreur phénoménale”. “C’est très préjudiciable au sport, au tennis, à elle probablement. Elle heurte le jeu, s’est-il insurgé dans des propos relayés par L’Équipe. On va se cantonner aux lois et aux règles pour les pénalités et les amendes.” Comme le rappelle le quotidien britannique The Guardian, la championne risque jusqu’à 20.000 dollars d’amende par rendez-vous manqué devant les médias. Une somme qui sera, espère Naomi Osaka, reversée à une association luttant pour la protection de la santé mentale

Il est rejoint par Guy Forget, directeur du tournoi de Roland-Garros, qui se montre néanmoins plus mesuré dans ses propos: “Aujourd’hui, on ne comprend pas trop. Au fil du tournoi on va voir comment elle va se comporter. C’est sûr que c’est embêtant. Tout le monde doit faire des efforts. Je ne sais pas quelle sera son attitude dans les jours qui viennent, mais ça n’envoie pas un message très positif”.

Naomi Osaka, qui n’a jamais dépassé le troisième tour Porte d’Auteuil, fera son entrée en lice ce dimanche 30 mai face à la joueuse Roumaine Patricia Maria Țig. 

À voir également sur Le HuffPost: À l’Open d’Australie, ce papillon vole la vedette à Naomi Osaka